
En 1736, il s’enfuit, s’embarque sur un vaisseau et arrive à Marseille apportant des graines de Garance dans une cavité creusée dans son bâton de route (selon la légende).
Recueilli par des dominicains persans, il fit un riche mariage. Puis dirigé à la cour de Versailles, il est présenté au Roi Louis XV qui lui décerne une médaille, une pension de
Encouragé par Mme de Clausonette qui lui livra une de ces terres vers 1756 pour y semer les graines qu’il avait apportées, Jean Althen fit alors des essais. En 1763, il présenta au conseil municipal un mémoire qui présente ses essais sur la garance pour teindre les tissu en rouge (les indiennes d’Avignon) . Il démontra qu’il était plus intéressant de cultivé cette plante au de l’acheter à l’étranger. De ce fait, il proposa l’établissement d’un moulin, propriété exclusive de la ville d’Avignon, propre à réduire les racines de garance en poudre. Le Conseil de la ville d’Avignon lui alloue 5 louis d’or pour le défrayer de ses essais et lui accorda le privilège exclusif de la culture de la garance pendant 10 ans à condition de faire dans un an une plantation assez considérable.
Suite à cette séance, le marquis de Caumont (Joseph François Xavier de Seytres de Perussis) lui confia l’exploitation d’une de ces terres. Dès 1772, les garancières alimentaient diverses fabriques dont celle des indiennes d’Orange.
Mais cette culture n’acquit des développement réels qu’après son introduction dans les Paluds (ancien quartier de Monteux appelé Althen des Paluds depuis 1854.
Quant à Jean Althen, il s’éteint le 17 novembre 1774 à Caumont.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire